Avec ou sans assistance ?
Quand Valorant a été annoncé, tout le monde s’est posé la question : “est-ce que Riot Games va développer sur consoles ?”. Quand on a compris que nous étions face à un hommage à Counter-Strike, il était clair que ça ne serait pas le cas, le niveau de précision requis de la part du joueur n’étant pas vraiment compatible avec les manettes (sans offense). C’est une expérience particulière qui exige un contexte particulier et on imagine mal un joueur réaliser des flickshots et contrôler un spray pattern sans un mulot entre les mains.
Pourtant, il est évident que Riot Games cherche la possibilité d’étendre la communauté de son FPS compétitif au maximum. Dans une interview chez GameSpot, la productrice exécutive Anna Donlon affirme qu’une version console n’était pas vraiment envisagée au départ du projet, mais si l’expérience peut être retranscrite de façon satisfaisante sur les autres plateformes, il n’y aura pas de raison de ne pas le faire. La seule condition serait que le titre conserve “un haut niveau d’intégrité compétitif“.
Nous sommes définitivement en train de prototyper cela. Mais il y a un moyen de jouer et de découvrir ce jeu que nous ne sommes pas entièrement sûrs de pouvoir traduire complètement sur console.
C’est toujours le problème de penser un jeu pour une plateforme particulière et de vouloir le sortir sur une autre : les expériences deviennent très différente. Il suffit de voir la différence d’équilibrage qu’il existe entre les versions PC et consoles d’Overwatch pour s’en convaincre. De la même manière, League of Legends: Wild Rift se jouera très différemment du jeu d’origine.
Après, est-ce une raison pour empêcher à tout prix les joueurs console de jouer à Valorant ? Tant que chaque monde joue dans son coin sans marcher sur les plate bandes de l’autre, tout va bien, non ? À moins que le jeu ne soit vraiment pas agréable à jouer sur consoles sans grosses concessions. Le Spike est dans le camp de Riot.