” Je savais que j’allais être détestée. Je n’imaginais pas à quel point.”
Note : si vous n’avez pas joué à The Last of Us Part II, cet article peut présenter des spoilers.
Après de nombreuses années, The Last of Us Part II a enfin vu le jour, avec une surprise de taille : une toute nouvelle protagoniste appelée Abby. Si le jeu a connu un succès critique franc et massif, les réactions sur la toile ont été très mitigées, mais pas nécessairement au sujet des qualités du titre en lui-même…
Quelques semaines avant la sortie de The Last of Us Part II, c’est le drame : des fuites massives révèlent l’intrigue du jeu ainsi que le personnage d’Abby lui-même. Celui-ci avait été tenu à l’écart du marketing afin de réserver la surprise aux joueurs, car il occupe tout de même la moitié du scénario.
Dès lors, la haine se déchaîne sur les réseaux, et Laura Bailey, qui était jusque-là restée relativement dans l’ombre, prend tout cela de plein fouet. Dans une interview avec Game Informer, elle confesse qu’elle s’attendait aux réactions négatives… mais pas à ce point.
Je savais qu’il y allait avoir un retour de flamme. Je savais que j’allais être détestée. Je n’imaginais pas à quel point.
Ça a été le déluge typique. Je pense que les fuites y ont été pour beaucoup. Si votre première expérience avec ça avait été dans le jeu, et que vous aviez continué à avancé, vous auriez bénéficié du développement et de la compréhension. Mais les fuites ont eu lieu quelques mois avant la sortie ; on avait des gens qui pendant des mois ont créé des barrières et érigé des murs avant de pouvoir comprendre le point de vue d’Abby, et donc beaucoup de gens n’ont jamais été en mesure de le faire.
Le personnage de Laura Bailey a attisé la haine des fans particulièrement en raison du meurtre de Joel, qu’il commet au début de l’aventure. La seconde moitié du jeu nous amène à comprendre les raisons qui ont motivé son geste et le fait qu’Abby n’est pas un monstre, elle est humaine et ressemble en fait beaucoup à Ellie.
Les gens étant ce qu’ils sont, ils ont porté leur haine sur Bailey, qui a même reçu des menaces de mort…
