Le pilotage des vaisseaux dans Star Wars: Battlefront II peut-être intimidant avec le danger qui peut survenir depuis toutes les directions. Je vais vous donner toutes les cartes en mains pour aspirer à devenir l’un des meilleurs pilotes de la galaxie et remporter la majorité de vos dogfights.
“J’arrive pas à les semer !”
Nouvelle fonctionnalité de base attendue pour ce deuxième épisode, les batailles spatiales font leur grand retour dans Star Wars: Battlefront II. Étant donné que le jeu reste destiné à être accessible au grand public, pas mal d’aides au pilotage sont présentes pour assister le joueur à ne pas être désorienté pendant ses manoeuvres, mais quand vous avez l’habitude des simulations ou des titres plus arcade, mais toutefois exigeants comme Star Wars: Rogue Squadron ou Ace Combat, on peut ressentir la désagréable sensation de ne pas être libre dans son pilotage. La faute tout d’abord la correction automatique d’assiette. En effet, quand l’option est activée par défaut, votre vaisseau essaiera toujours de revenir dans l’axe du plan de la carte, ce qui est assez débile dans une bataille spatiale ou le haut et le bas n’existe pas. Faire un simple demi-tour peut devenir alors laborieux et peu efficace, pas l’idéal quand un chasseur Tie vous colle au train.
Si vous désirez avoir un contrôle plus complet de votre aéronef, il vous faudra aller dans les options et activer le “vol avancé” (advanced flight). Ainsi, le roulis (rouler sur soi-même) de votre vaisseau ne se fera plus automatiquement et ne sera plus corrigé, et devra être géré manuellement. Si vous savez déjà à peu près commence se pilote un avion, vous n’aurez pas trop de problèmes… pour les autres, accrochez-vous à ces commandes et entraînez-vous. La meilleure méthode pour tourner sera toujours de rouler à 90° sur votre flanc gauche ou droit et de monter le nez de votre vaisseau. Non seulement c’est tout de suite plus classe, mais cela vous permettra de tourner plus vite, et plus précisément dans les dogfights. Pour exécuter un virage plus serré, réduisez toujours les gaz. Ainsi, vous pourrez toujours garder votre proie en visuel ou exiger plus d’efforts à votre poursuivant pour rester dans votre sillage.
À partir de là, vous pourrez exécuter des manoeuvres un peu plus complexes inspirées de vraies acrobaties aériennes. Les plus simples sont la boucle (looping) où il suffit de tirer sur le manche ; le rétablissement (Immelman) où vous tirez sur le manche jusqu’à dessiner une demi-boucle puis rouler pour se retourner à plat, utile pour faire un demi-tour rapide et efficace ; et le fameux tonneau barriqué (Barrel Roll) où vous devrez tirer sur le manche et rouler en même temps, utile pour esquiver les premiers tirs qui arriveraient de derrière avant d’enchaîner sur autre technique d’évasion. Couper les gaz lorsqu’un poursuivant est un peu trop près peut le surprendre et se retrouver devant vous, vous donnant alors le champ libre pour l’allumer. Pour esquiver un missile qui vous fonce droit dessus, serrez toujours à fond dans une direction au choix en coupant également les gaz. Le missile n’aura pas d’autre choix que de vous rater et faire un grand virage pour revenir vers vous, moment propice pour aller voir ailleurs.
“Mais attrape pas la grosse tête p’tit gars”
Maintenant que vous vous sentez comme un Wedge Antilles en puissance, il faut se poser la question avec quel périphérique vous jouez. Sur console, cela va de soi que vous jouez avec une manette. Sur PC en revanche, vous avez le choix. Avec le modèle de vol du premier Battlefront, le joueur était très peu sollicité pour viser correctement (visée automatique) et le pilotage clavier/souris était aussi pénible que sur Battlefield, avec des mouvements de souris répétés dans une direction, ce qui n’était ni pratique ni précis. Maintenat que Star Wars: Battlefront II retrouve un modèle de pilotage authentique quand l’aide au pilotage est désactivée, il ne vous faudra pas oublier de paramétrer votre manette afin de savoir comment vous gérer vos manoeuvres et votre manette des gaz. Il est conseillé de paramétrer l’axe vertical de votre stick directeur comme sur un vrai avion : baisser votre stick devrait vous permettre de monter le nez de votre chasseur. Seulement, cela reste une question de goût, puisque Battlefront II reste tout de même un jeu assez arcade, et non une simulation poussée.
Seulement, le combo clavier/souris se révèle, contre toute attente, très puissant dans les dogfights. Votre vaisseau essayera de suivre votre pointeur jusqu’à un certain degré, ce qui permettra d’anticiper plus facilement les manoeuvres et votre réactivité, couplé avec le roulis sur Q et D de votre clavier.
Mais le truc qui fait que la souris est reine est la possibilité d’affiner vos tirs indépendamment des mouvements du vaisseau. Votre pointeur dirige également l’orientation des canons laser de votre vaisseau jusqu’à un certain degré. Ce petit espace de liberté vous permet de tirer très précisément dans le cercle d’anticipation (angle de tir optimal pour le temps de voyage des lasers). Si votre cible est très près, tirer le plus loin possible devant elle, l’alignement de vos canons se confondra alors avec votre proie avec le bon angle. Observez bien les trajets vos tirs. Essayer, c’est l’adopter : je suis passé de joueur moyen avec la manette à premier sur toutes les parties en domptant une heure ou deux les commandes à la souris, devenant redoutable de précisions dans les manoeuvres, comme dans les alignements au tir.