C’est pas un peu woke de jouer une femelle ?
Véritable arlésienne des metroidvania, Hollow Knight: Silksong a enfin donné des signes de vie. Et purée quels signes : une démo exclusive à la Gamescom, un trailer flambant neuf, et surtout une date de sortie. Oui ma bonne dame : le jeu de Team Cherry sortira ainsi dans tout juste 2 semaines, le 4 septembre prochain, sur PC, Switch 1|2, Xbox Series X|S, PlayStation 4|5, et Xbox One.
Pour peu que vous aimiez vous perdre dans des dédales sous-terrain, crever a répétition face à des bousiers, ou que vous soyez tout simplement fan des directions artistiques bien léchées, sans doute que, comme tant d’autres, vous vous bavez à moitié dessus depuis 7 ans. Pas de jugement ici : c’est tout à fait naturel, dirais-je en essuyant moi-même les gouttes qui perlent sur mon menton devant ces nouvelles infos. On savait déjà que pour ce second opus, les joueurs incarneraient Hornet, la protectrice d’Hallownest. On sait désormais qu’elle sera capturée et déportée sans autre forme de procès dans une toute nouvelle région. Et sur le papier, il faut bien dire que ça a l’air sympa : on nous promet des forêts de corail, de bonnes vieilles grottes pleines de mousse, et même des cités d’or (ne me lancez pas sur le générique de cette tuerie)… Tout un programme donc, pour espérer toucher du doigt les portes de la citadelle au sommet du monde.
Vous me direz : « c’est bien beau tout ça, mais ça n’explique pas tellement le temps ce développement interminable… » Bien vu les loustics. Le brave Jason Shreier a justement pondu un article chez Bloonberg à ce sujet. Et pour rester succincte, on synthétisera ce gros morceau en quelques mots : en fait, tout allait bien. Les développeurs auraient simplement pris le temps de peaufiner au maximum leur bébé, et apprécié bosser dessus au point de constamment y rajouter des nouveautés (on parle quand même de 150 nouveaux ennemis et 40 boss). Rien de trop méchant présenté comme ça, mais quand l’équipe principale est constituée de moins de 5 personnes, c’est typiquement le genre de trucs qui peuvent repousser drastiquement la date de sortie. Bref, a priori pas de development hell ni de gros scandale, tout au plus une gestion un brin chaotique des deadlines. Et dans le fond, c’est assez rare pour être apprécié…
POPOPOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO LET'S GOOOOOOOOO
C′est day one !