Il n’y a pas que les lames qui comptent ! L’arc et l’arbalète peuvent débloquer des situations dans Mordhau, voici comme les maîtriser.
Passage en revue
Note : on a aussi un guide du débutant Mordhau et un guide du combat à l’épée en stock !
Commençons par le commencement : il existe 3 armes à distance principales dans Mordhau.
- Arc long
- Arc composite
- Arbalète
L’arc long est destiné aux tirs longue distance. Il est le plus lent des trois, mais permet d’atteindre des cibles éloignées. Parfait pour les snipers en herbe qui cherchent notamment à dégommer les archers et arbalétriers adverses.
L’arc composite pèche sur la distance, mais sa vitesse de tir est boostée, ce qui en fait l’arme la plus efficace à courte et moyenne portée. Vous privilégierez davantage cet arc si vous aimez tirer à l’arc sans pour autant rester trop éloigné des combats et que vous n’avez pas un profil sniper.
L’arbalète est la plus longue à recharger et vous immobilise pour le faire. Pendant ce laps de temps, vous ne voyez pas ce qui se passe autour de vous, ce qui laisse l’opportunité aux ennemis de vous rusher ou de vous sniper ; il faudra donc prendre le réflexe de se planquer dûment pour enclencher un nouveau carreau.
Une fois votre arme choisie, considérez l’armure que vous souhaitez porter. Dans le cas de l’arc long, il est tellement lourd que vous n’avez pas des masses de choix, surtout si vous choisissez de prendre « Chasseur » en compétence, qui constitue à mon sens un incontournable pour one shoot les archers et arbalétriers légers adverses. De toute façon, vous n’êtes pas destiné à faire de la mêlée. Je vous recommande donc de n’équiper que le strict nécessaire pour pouvoir embarquer une arme de mêlée (Épée d’armes ou similaire, hachoir au pire) et, si possible, un piège à ours, très pratique lorsqu’il s’agit de protéger ses arrières. Si vous voulez un peu résister aux « Chasseurs » adverses, vous pouvez envisager l’armure lourde, c’est vraiment une question personnelle.
Différents cas de figure
Dans tous les cas, vous prendrez bien entendu soin de rester à bonne distance des lames pour éviter de vous faire embrocher. Lorsqu’un ennemi vous rush, s’il est encore à distance satisfaisante, faites volte-face et tirez-vous pour vous planquer derrière vos alliés spécialisés en mêlée. S’il est trop tard, mieux vaut tenter de tirer une dernière flèche pour blesser l’ennemi et jeter votre arc plutôt que de le ranger avant de sélectionner votre arme de mêlée. En effet, ranger l’arc prend du temps et vous laisse vulnérable le temps que vous tiriez votre lame. Pendant ce temps, si vous vous prenez un coup il y a de toute façon de forte chance pour que cela vous oblige à faire tomber votre arc. Alors tant qu’à faire, autant éviter la lourde perde de santé qui va avec : prenez le réflexe de balancer votre arme à distance pour enchaîner bien plus rapidement sur l’arme de mêlée, vous pourrez de toute façon ramasser votre arc après coup si le combat ne s’éternise pas.
Afin de pouvoir sniper comme il se doit, vous devrez compenser la distance par la hauteur. Plus vous tirez loin, plus il faut lever votre arc pour pouvoir toucher votre cible, dans l’idéal sur le haut du corps s’il s’agit d’un archer afin de pouvoir le one shoot. Malgré tout, c’est loin d’être suffisant. Il faudra anticiper les mouvements de l’adversaire afin de pouvoir le toucher. Dans le cas d’un archer, il y a toujours un moment où il s’arrête pour tirer, profitez-en car il bougera à nouveau immédiatement après afin de ne pas rester vulnérable. Pour les arbalétriers, beaucoup n’ont pas le réflexe de se cacher pour recharger, tirez-en avantage car ils sont obligés de rester immobiles pour le faire.
En ce qui concerne les attaquants de mêlée, il y a plusieurs cas de figure :
- L’ennemi arrive de loin et se dirige vers le front : il n’aura pas le réflexe de brouiller les pistes en courant en zigzag s’il ne vous a pas repéré. Prenez votre temps avant de décocher votre flèche ou votre carreau.
- L’ennemi est dans la mêlée : évaluez la présence adverse. Plus elle est légère comparée à celle de vos alliés, moins votre contribution est utile. Surtout, vous risquez de toucher vos compères voire les tuer. Prenez l’habitude de jeter un œil alentour pour voir si vous ne pourriez pas être plus utile et moins dangereux pour vos amis ailleurs.
- Un allié se bat contre deux adversaires ou plus : il y a de toute façon des chances qu’il y passe à moins de bien se débrouiller. Essayez de l’assister en tuant l’ennemi le plus vulnérable (ça lui fera une lame de moins à gérer).
- Un allié se bat en duel : faites très attention à ne pas le gêner. L’idéal dans ce cas, un peu comme dans le précédent, est d’avoir un ennemi très mécanique : le même mouvement encore et encore, vous pouvez alors prévoir aisément où tirer votre flèche. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui font sans cesse des mouvements de va-et-vient pour attaquer.
Globalement, visez les ennemis ensanglantés pour débarrasser vos alliés de menaces supplémentaires : tant qu’un adversaire tient sur ses jambes, il peut frapper, et c’est ça de plus à s’occuper.
Le point sur l’arbalète
On pourrait penser que l’arbalète est particulièrement appropriée pour trouer les soldats en armure. Ce n’est que partiellement vrai : l’augmentation de dégâts est bien là, mais minime. Le véritable intérêt de l’arbalète est la vitesse de ses carreaux : entre le moment où un projectile quitte l’arbalète et celui où il atteint sa cible, le temps est assez réduit, ce qui vous permet de réduire le champ d’incertitude lié aux mouvements de l’ennemi.
Surtout, l’arbalète est très intéressante pour dégommer du cavalier. Contrairement à l’arc qui exige qu’on le bande avant de tirer, l’arbalète offre un tir immédiat. Il est ainsi bien plus simple de placer un carreau sur la trajectoire d’un cheval au moment le plus opportun.
Plus généralement, ce qu’il faut retenir et qui vaut également pour les combat de mêlée, c’est qu’il ne faut pas hésiter à ne pas forcément viser la tête – repérez la partie du corps la moins bien protégée chez l’ennemi et tirez dessus, vous serez quoi qu’il arrive plus efficace que si vous tirez dans une tête toute en armure.
Prendre son mal en patience
Ce qui me conduit à vous parler du tir à l’arc à portée réduite pour déjouer un agresseur de mêlée. Comme je vous le disais plus tôt, il est de bon ton de balancer son arc lorsque l’ennemi arrive sur vous, mais il existe un moment avant qu’il le fasse où vous pouvez lui coller une ou plusieurs flèches en travers de la tronche (ou ailleurs) et il faut savoir s’en servir.
Si l’adversaire court sur vous en zigzag, c’est le plus mauvais cas de figure car il sera très difficile de le toucher. Vous pouvez néanmoins essayer en le dupant : il suivra généralement un pattern classique gauche-droite. Suivez-le avec votre viseur, mais décalez au dernier moment pour le frapper là où il ne s’y attend pas. Cela demande un peu de pratique car il faut être en mesure de décaler sa souris assez rapidement tout en restant précis dans le geste.
Votre ennemi peut aussi se la jouer Jedi en contrant les flèches qui lui arrivent dessus. Il s’agit de la situation le plus facile à gérer : bandez votre arc, mais ne tirez pas tout de suite. Laissez votre adversaire lever son épée, car il s’attendra à ce que dans l’urgence vous tiriez immédiatement, et tirez seulement ensuite (sans trop attendre, sinon, conscient de son erreur il partira en zigzag). Même si l’adversaire est relativement proche de vous (et que vous préférez donc combattre au corps-à-corps plutôt que fuir, comme expliqué plus haut), ne paniquez pas et réservez votre flèche si vous voyez qu’il n’attaque pas immédiatement.
Enfin, si on un bouclier s’oppose à vous, vous pouvez contourner sa parade. S’il s’agit d’un bouclier normand ou d’un pavois, vous êtes plus ou moins foutu, à moins que vous arriviez à très bien viser et toucher le tout petit bout de crâne qui dépasse, mais c’est extrêmement difficile. En revanche, dans le cas d’un écu, visez les jambes ! Elles ne sont pas protégées et bien souvent l’adversaire s’attend à ce que vous lui tiriez dans la tête – et donc dans le bouclier. En plus de cela, il arrive souvent que les jambes soient la partie la moins en armure, vous ferez donc un maximum de dégâts.
Mordhau est disponible sur PC.
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