Test SteelSeries Rival 310 – Une souris eSport sans défauts

Item: Steelseries Rival 310
Rating: 18
Author: Axel Citizen Erased Pegon

Marque de prestige dans le monde des périphériques pour joueurs, Steelseries a toujours su déployer ses ressources de manières intelligentes pour créer des produits sobres, mais d’une efficacité extrême. La Rival 310 applique cette philosophie à la lettre et souhaite être une souris taillée pour l’eSport avant tout.

Test SteelSeries Rival 310 – Un profil ergonomique efficace

La Rival 310 est la descendante directe de la Rival 300. Même coupe globale, même nombre de boutons, mêmes emplacements pour les LEDs RGB. Cependant, Steelseries a quand même tenu à faire évoluer son mulot par petites touches aussi bien techniques qu’ergonomiques pour tenir sa souris à jour face à la concurrence.

Réservé pour les droitiers, on retrouve cette même coupe profilée avec une protubérance vers la droite pour reposer son petit-doigt. La coque supérieure n’est plus faite d’un seul bloc et les boutons principaux sont à présent indépendants pour mieux maîtriser la force nécessaire du clic et les rendre plus homogènes. Les boutons situés sous le pouce sont à présent de taille égale, la qualité du caoutchouc a été améliorée et les patins sont passés du nombre de quatre à trois afin de couvrir encore moins de surface. Le plastique granulé est toujours aussi agréable au touché et ne donne pas l’impression de se salir facilement malgré toute la saleté que vos gros doigts dégueulasses vont lui appliquer sur vos longues sessions de PUBG avec le paquet de Curly à porté.

Les utilisateurs de type Palm auront leur main qui épouse à la perfection la forme de la souris, même si vous avez de longs doigts. Le petit doigt fusionne très bien avec l’emplacement qui lui est réservé tout en laissant de la place pour l’annulaire des utilisateurs qui préfèrent jour avec seulement deux doigts et le pouce se prolonge comme un charme sous les boutons de côtés. Le nombre de boutons mérite d’ailleurs d’être souligné, puisque le standard des 6 boutons ne conviendra pas à tout le monde, malgré êtres entièrement programmables. La souris sera alors plutôt réservée pour les férus de FPS, les joueurs de MOBA ou de MMO n’y trouvant alors pas forcément leur compte.

Pour ceux qui jouent en Claw ou en Fingertip (comme moi), le constat est globalement le même, avec un la grande surface du caoutchouc qui permet une grande variété d’utilisation. Le seul bémol est le bouton de côté avant, où la souris ne se révèle pas être le Saint-Graal pour ceux qui aimeraient l’utiliser sans avoir à avancer sa main constamment, malgré le fait qu’elle ait doublé de taille par rapport à la 300. Le poids de la souris n’atteinte pas les 90 grammes et ses dimensions sont universelles pour toutes les mains.

Les boutons ont une pression nécessaire de clic précise et homogène, tout en étant assez durs mais pas trop afin d’éviter les clics accidentels. La roulette aurait mérité d’être un peu plus large, mais son touché comparable au caoutchouc des façades et son roulis à la fois précis et sans effort compensent largement ce détail, sans compter un clic du milieu agréable, ce qui est toujours assez rare dans le domaine du mulot pour être souligné.

Test SteelSeries Rival 310 – Une technique de pointe

Si la Rival 310 manque un peu de folie à l’image de la marque, elle met surtout le paquet sur sa qualité de fabrication et sur ses avancées techniques. Si la partie ergonomique était la bienvenue, cette nouvelle mouture de la série 300 était surtout là pour mettre à jour ses performances.

Équipé du nouveau capteur TrueMove3, ce dernier peut atteindre la sensibilité vertigineuse de 12 000 DPI. Si de tels chiffres commencent à faire douter de leur utilité, la résolution moyenne des utilisateurs grimpant sans cesse, cela peut-être très utile pour la 2K (1440p) voire la 4K (2180p), tout en gardant une précision extrême au pixel près pour les plus basses sensibilités. Le capteur peut également se targuer d’un vrai rendu à l’échelle 1:1 sans artéfacts jusqu’à 3500 DPI, parfait pour ceux qui aime parcourir de longues distances avec leur souris tout en étant sûr que cette dernière réponde au doigt et à l’oeil suivant la distance rendue à l’écran.

Le joueur aura aussi la possibilité d’activer (via SteelSeries Engine) l’accrochage d’angle, qui peut alors interpréter en changer le mouvement de la souris à la volée dans des directions plus ou moins rectilignes, ce qui peut être utile, une fois maîtrisé, lors de flickshots dans Counter-Strike ou Overwatch.

Pour terminer, le driver SteelSeries Engine est à l’image de la souris : on oublie le superflu et on se contente de l’essentiel tout en le faisant bien. Le système de profil est intelligent et utilisable facilement, tout comme la page de paramétrage de la souris. Certains constructeurs proposent parfois bien plus, mais pour un résultat soit discutable, soit inutile. On se contente du principal, et ce n’est pas plus mal.

Test SteelSeries Rival 310 – Souris Tier 1

Avec un prix de 70€, la SteelSeries Rival 310 justifie son prix élevé avec une ergonomie sobre mais efficace, avec une technologie avancée et maîtrisée. Si vous cherchiez à améliorer votre matériel afin de parfaire l’interface entre le joueur et la machine, la Rival 310 se pose là. Entre la Razer DeathAdder Elite et la Logitech G403, ce sont trois philosophies bien distinctes qui s’affrontent, et la Rival 310 arrive parfaitement à tirer son épingle du jeu. Malheureusement réservée aux droitiers, il faudra se rabattre sur la Sensei 310 à un prix et technologie similaires pour pouvoir jouir du gaming à deux mains. Tout de même, nous avons le droit à une grande souris.

► Points forts

Capteur TrueMove3 d’une précision à toute épreuve
Rendu 1:1 jusqu’à 3500 DPI
Ergonomie accrue par rapport à la Rival 300
Qualité de fabrication
Précision des pressions sur les touches
Conviens pour toutes les mains
Glisse parfaite avec le bon tapis
Nombreux coloris et motifs

► Points faibles

« Seulement » six boutons
Bouton de pouce avant dur d’accès selon les prises en main
Malgré son efficacité, le driver manque d’options
Câble USB non-tressé

Un mulot de référence pour l’eSport

Ce test a été réalisé sur un matériel offert par le constructeur.

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Citizen Erased

Le jeu vidéo est un art, surtout s'il y a des gros guns. PC au corps, Nintendo dans l'âme, amateur de sensations contradictoires. Vénère Gabe Newell et la crinière de John Romero comme il se doit.

30 octobre 2017