Metal Gear Solid – Le film est entre de bonnes mains
Comme on vous le disait le mois dernier, le film Metal Gear Solid est bel et bien en chantier et devrait finir par voir le jour. Il est entre les mains du réalisateur de Kong: Skull Island et grand fan de la saga, et Hideo Kojima lui-même a déclaré qu’il se sentait rassuré que Jordan Vogt-Robert (ledit réalisateur) soit aux commandes. Et comme vous allez le voir, ce dernier a pris des mesures bien particulières afin de s’assurer qu’il travaillerait avec les bonnes personnes…
Une lueur dans les yeux
Jordan a raconté dans un entretien avec le site Glixel comment il avait réussi à obtenir les droits afin d’adapter l’épopée de Solid Snake sur grand écran. Il explique qu’alors qu’il se trouvait en entretien avec un représentant de chez Sony, et c’est alors que son regard s’est posé sur un ouvrage de Metal Gear Solid. Après avoir exprimé son enthousiasme à son interlocuteur, ce dernier l’a toutefois quelque peu refroidi en lui indiquant que ce projet ne lui était pas destiné.
Et c’est depuis cet entretien que l’homme de 32 ans a décidé qu’il ferait tout pour pouvoir s’occuper de l’adaptation cinématographique de la franchise :
Je suis allé voir mes agents et je leur ai dit : « Vous ne comprenez pas à quel point c’est important pour moi, à quel point j’aime Metal Gear Solid, le ton, les personnages, la nature idiosyncrasique de ce que ces jeux étaient et leur signification pour moi, et il n’y a pas plus grand projet dans lequel j’aimerais m’embarquer. » J’ai dit à mes agents et à mes gestionnaires que je voulais faire ce film.
Jordan Vogt-Roberts
Détermination sans faille
Malgré les critiques et les découragements, l’homme n’a pas renoncé et s’est construit une véritable Bible Metal Gear de plusieurs centaines de pages afin d’avoir le plus d’information possible sur l’univers de MGS :
J’ai passé trois mois de ma vie à constituer ce livre massif pour dire : « Voici à quel point cette propriété est importante à mes yeux, et je m’en fiche si vous ne me prenez pas. Je dois le faire pour moi-même, parce que si vous confiez le projet à quelqu’un d’autre, j’aurai besoin de me dire que j’ai fait tout ce que j’ai pu. »
Et Jordan a finalement obtenu les droit pour diriger le film Metal Gear Solid. Peu de temps après la nouvelle, il a ensuite convié chez lui des scénaristes potentiels pour cette adaptation et les a fait jouer à Metal Gear Solid premier du nom une heure environ avant de leur montrer Metal Gear Solid V, (le dernier opus en date) et de leur faire ainsi constater le bond effectué entre les deux titres. Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty est également passé dans le lecteur optique de la Playstation durant cette session « découverte ».
Le réalisateur a également confié qu’il allait désormais exclusivement se consacrer au film MGS, en chantier depuis un petit moment. Effectivement, malgré le succès de Kong: Skull Island, il a déclaré qu’il « allait en rester là pour les films de monstres » tout comme l’a fait Gareth Edwards avant de réaliser l’excellent Rogue One: a Star Wars Story.
Ainsi, tout ceci nous laisse rêver. Le dernier film de Jordan a su convaincre la presse et s’est révélé être un très bon film, sans oublier que The Kings of Summer, un autre de ses films sorti en 2013, avait obtenu la même année le prix du meilleur film passé inaperçu aux PFCS Awards.
On peut donc s’attendre à une bonne, voire une excellente surprise avec ce (ou ces) film(s) Metal Gear Solid. Si le film à venir (normalement prévu pour 2018) devrait être axé sur les événement de MGS premier du nom se déroulant sur l’île de Shadow Moses au travers des yeux de Solid Snake, peut-être aurons-nous droit également à un opus plus original qui mettra cette fois-ci en scène Big Boss (alias Naked/Punished/Venom Snake).
Rappelons toutefois qu’un film Metal Gear était originellement prévu en 1998 pour la sortie du premier jeu MGS, avec Kurt Russel dans le rôle de Solid Snake. Malheureusement, le projet est tombé à l’eau, et nombreuses furent les tentatives d’adaptation de la saga au grand écran (malgré l’excellent film indépendant Metal Gear: Philanthropy). Espérons qu’il soit cette-fois sur la bonne voie et qu’il aboutira.
